Quoi Manger ?

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« Mangez des véritables aliments. Sans excès. Principalement des végétaux. »
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Voilà comment Michael Pollan, journaliste américain résume en moins de dix mots la réponse à la fondamentale question de ce que nous devrions manger, pour être en bonne santé et pour que nos enfants puissent profiter des richesses de la terre autant que nous.
Mangez des véritables aliments.
Par véritables aliments, on entend bien évidemment tout ce qui a pu être préparé avec amour, par un humain, à partir d’ingrédients que connaissaient déjà nos grands mères. C’est ainsi un appel à cuisiner, à limiter les ingrédients compliqués dans sa cuisine, à respecter l’intégrité des produits en utilisant des techniques de pointe. On comprend aussi qu’il faut s’intéresser à l’origine et aux ingrédients des produits que nous achetons. Nous mettons en avant les produits qui n’ont qu’un seul ingrédient: des aubergines, du céleri, de l’huile d’olive, du poulet. Dès deux ingrédients, nous nous interrogeons. A partir de deux lignes d’ingrédients, nous prenons peur. En remontant la chaîne alimentaire, on s’interroge naturellement sur ce qui a nourri la poule que je mange ou la terre de la tomate que je choisis au supermarché. Pour s’assurer qu’eux aussi ont eu droit à de véritables aliments, rien de tel que de rencontrer la personne qui a cultivé votre tomate, que d’aller saluer les poules qui vous attirent, d’aller cueillir vous mêmes les baies que vous désirez. Et c’est donc par souci de simplicité que nous choisissons des produits locaux de saison. Nous acceptons d’utiliser des produits qui voyagent quand ils sont non périssables. Nous essayons alors de connaître nos producteurs, éventuellement par le biais d’un intermédiaire de confiance. Nous vous proposons également de rencontrer les personnes qui cuisinent pour vous, ce sont eux qui font des choix pour votre santé et votre bien-être !
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Sans excès.
L’agroalimentaire et l’agriculture industrielle ont permis d’éradiquer la faim, les famines et les pénuries dans les pays riches, en créant une surabondance de calories bon marché. Cette environnement engendre tout naturellement l’obésité: nous ingérons plus de calories que nécessaires. Pour manger sans excès dans ces conditions, il faut avant tout écouter son corps. Mange-t-on toujours quand on a faim ? S’arrête-t-on quand on a plus faim ? Aujourd’hui, divertis par des signaux extérieurs (télévision…) au lieu d’être régulés par les membres de notre famille, encouragés par des conditionnements de taille démesurée et par des offres alimentaires omniprésentes, nous sommes encouragés à consommer plus, comme dans d’autres domaines. Le temps de nos grands-parents où l’on conseillait de quitter la table en ayant encore un peu faim semble bien loin. Manger sans excès consiste aussi à privilégier la qualité à la quantité. Faut-il manger de la viande médiocre tous les jours ou de la très bonne viande deux fois par jour ? Nous n’hésitons pas et préférons manger des animaux élevée dans des conditions respectables pour des repas de fête. Avec ce choix très simple, nous préservons la planète et notre santé sans payer plus cher !
Principalement des végétaux.
Pour remplacer la viande ou le poisson médiocre d’un repas banal, nous vous proposons d’aller voir du côté des végétaux et nous n’allons pas être déçus: les feuilles, les légumes, les champignons, les graines, les noix, les cérales, les fleurs, les épices, les fruits, le vin ou la bière. Auquels nous pouvons ajouter les produits que nous apportent les animaux sans se sacrifier: les oeufs, les fromages, les yaourts, le miel. Quelle variété ! Ne nous arrêtons pas à la tomate la moins cher du supermarché du coin, mais allons découvrir les centaines de variétés de tomates, de pomme de terre ou de pomme ! Allons au jardin, demandons à nos agriculteurs de varier nos plaisirs. Nous sommes omnivores, nous voulons de la variété. D’ailleurs, nous ne supprimons pas intégralement les animaux, même si les arguments éthiques des végétariens nous touchent, mais nous proposons de les intégrer avec parcimonie, en nous interrogeant sur leurs conditions de vie, notamment leur alimentation et leur santé.
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