La cuisine durable résume une approche simple qui consiste à prendre du plaisir en cuisinant et en mangeant les produits que l’on trouve près de chez soi auprès de personnes passionnés.

Une fois que l’on a dit cela, on peut parler de la planète. En effet, notre alimentation a un impact sur les sols, la qualité de l’eau, l’air, les besoins en énergie, la biodiversité, les gaz rejetés dans l’air, la gestion des déchets. Ainsi, nous essayons de faire les choix alimentaires qui vont avoir un impact positif sur l’environnement, les écosystèmes et les hommes. En particulier, nous essayons de :

  • Favoriser les producteurs locaux pour découvrir leurs pratiques et leurs problématiques, et limiter le transport
  • Favoriser les pratiques durables en agriculture: bio, agroécologie, permaculture…
  • Cuisiner plus de légumes, de fruits, de légumineuses et de céréales

Une fois que l’on a dit cela, on peut parler de santé. « Que ton alimentation soit ta première médecine » disait… Hippocrate 5 siècles avant Jésus Christ. Quelle coïncidence, il est maintenant prouvé que les aliments qui sont bons pour la planète sont aussi ceux qui sont bons pour notre corps. Les recommandations que l’on préfère :

  • Manger moins mais mieux: plutôt que de mange 1 fois par jour de la viande bas de gamme, on peut manger 1 fois par semaine de la viande de qualité. Cette viande de qualité a probablement une belle histoire à vous raconter qui nourrira votre esprit autant que votre estomac. Certains mangent ainsi en pleine conscience.
  • Pas d’ingrédients interdits: la clé est l’équilibre au sein d’un repas, d’une journée, d’une semaine, d’une année. Faîtes-vous plaisir et en cas de doute, on jette un œil à la pyramide alimentaire.

Une fois que l’on a dit cela, on peut parler éthique. Certains font le choix de devenir végétarien, souvent pour des raisons éthiques. Ils estiment que les conditions d’élevage sont insupportables, ou que l’élevage d’animal lui-même est insupportable. Nous soutenons ces choix et proposons toujours un large choix de plats végétariens. De notre côté, nous faisons le choix de moins de viande, et d’animaux élevés et tués dans des conditions acceptables.

Une fois que l’on a dit cela, on peut parler des labels et des appellations. Difficile de s’y retrouver entre les ingrédients naturels, le bio, le label rouge… On vous recommande en priorité le label bio qui est un gage de confiance pour trouver des produits sans pesticides. Les labels de qualité (comme le Label Rouge) permettent de choisir des produits plus qualitatifs au niveau de la production, par rapport aux produits sans label. Enfin, on vous encourage à devenir expert dans la lecture des étiquettes pour choisir des produits qui limitent les additifs, le gras, le sucre, le sel, …

Une fois que l’on a dit cela, on peut parler du futur. On est contents de voir que de plus en plus de personnes se préoccupent de leur alimentation. Cette prise de conscience incite à prendre en compte le système alimentaire (c’est la « manière dont les hommes s’organisent dans l’espace et dans le temps, pour obtenir et pour consommer leur nourriture », selon Louis Malassis) et de mener des projets alimentaires de territoire qui ont vocation à décloisonner les différents intervenants : population, agriculteurs, restaurateurs, cantines… Nous sommes donc confiants en l’avenir