La France mange mal !

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La France mange mal !

Quoi d’étonnant ? Depuis la vague de globalisation d’après guerre, parfois surnommée « cocacolarisation », le pays dont la culture culinaire est classée au patrimoine mondial de l’UNESCO semble avoir délaissé aux musés ses bonnes habitudes alimentaires. Si nous sommes fiers de notre bœuf bourguignon et autres plats en sauce, notre quotidien voit bien plus souvent défiler dans nos assiettes des plats pré-cuisinés et les menus bons marchés des fast-foods.

A qui la faute ?

L’industrie agroalimentaire française s’est vite adapté aux méthodes importées des Etats-Unis, qui proposent aux consommateurs des produits plus « fun », plus divertissants et surtout bons marchés. Les conséquences de ces nouveaux codes gastronomiques s’avèrent catastrophiques pour notre santé. Selon l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale), l’obésité touchait 15% des adultes français en 2012 contre 6,1% en 1980. La progression de l’obésité est aussi facilitée par d’autres éléments de nos modes de vie implantés à partir des trentes glorieuses, âge d’or de la société de consommation: par exemple « en jetant nos vêtements à la machine plutôt qu’en les lavant à la main, nous économisons 45 calories » (The Fattening of America. How the Economy makes us fat, if it matters, and what to do about it, 2008).

Et bis repetita…

L’histoire se répète ! Les pays émergeants ou en voie de développement connaissent aujourd’hui cette vague de « cocacolarisation ». Les grandes firmes occidentales infiltrent habilement ces nouveaux marchés, par exemple en proposant des burgers végétariens en Inde dans les fast-foods. Dans les milieux aisés, où la sur-consommation à l’occidentale est perçue comme un signe de richesse, l’obésité progresse. Cependant, l’écart se creuse entre les populations qui connaissent un fort clivage socio-économique: au Niger, 30% des habitantes des villes sont en surpoids tandis que 20% des femmes du milieu rurale sont en sous-nutrition.

Comment réagir ?

Il faut renouer avec de bonnes pratiques alimentaires telles que nous les défendons chez Fauve. Nous pensons qu’il est important de faire comprendre que l’alimentation est un sujet sérieux qui mérite qu’on y consacre du temps et de l’argent (un peu quand même ! En 1958, les ménages consacraient 40,8% de leur budget à l’alimentation contre 20,4% en 2013). Grâce à nos recettes, à nos ateliers et à nos partenaires, nous vous emmènerons à la rencontre d’une cuisine savoureuse, abordable et solidaire.

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